Aller au contenu principal

L’équipe de France prépare le futur au stadium Julien Absalon

Nina Vabre, Emma Louineau, Titouan Corre, Guillaume Camus et Nathanael Rondard, les espoirs de l’équipe de France de Trial ont découvert, ce mardi 25 avril, le site d’Epône pour la première fois. Simon Rogier, le sélectionneur national de l’équipe de France de Trial, nous fait part de ses réactions après son premier stage au stadium Julien Absalon et évoque la future Coupe de France.

Pourquoi avoir choisi le Stadium Julien-Absalon pour ce stage ?

Nous organisons un stage avec l’équipe "Relève" composée des Elites féminines et de Junior Garçons. Entre le siège de la Fédération française de cyclisme à Montigny-le-Bretonneux et le site d’Epône, nous avons seulement un transfert de 35 minutes. C’est un atout pour permettre le développement des ateliers basés sur la préparation physique au siège et des ateliers techniques à Epône.

« Désormais pour nos stages fédéraux, nous viendrons régulièrement faire des entraînements au Stadium Julien-Absalon. Nous pouvons bénéficier ici d’un site qui évolue vers le très haut niveau et qui est très intéressant pour les membres de l’équipe de France » Simon Rogier, Sélectionneur national de l’équipe de France de Trial.

Avoir la possibilité d’évoluer à Epône s’avère être un véritable atout ?

Il n’y a pas de secret, nous avons à Epône un atout énorme. Les vélos que nous utilisons ne peuvent pas rouler sur la route. Nous sommes obligés de nous déplacer en voiture pour nos stages. Avoir un site proche de la Fédération, qui va accueillir une Coupe de France, qui a niveau d’atelier où nous pouvons travailler à la fois les gestes maximums de hauteur pour les pilotes, la technicité et les enchaînements. Nous avons ici un gros volume possible d’ateliers. Nous avons tous les éléments pour faire de bonnes séances et plusieurs d’affilées en plus.

Que pensez-vous du site pour la future Coupe de France qui va se dérouler les 12, 13 et 14 mai prochain à Epône ?

Si nous avons une météo digne d’un mois de mai, avec un terrain qui sèche bien d’ici-là, nous aurons une variété d’ateliers, que nous voyons aujourd’hui un peu moins au niveau international car les pilotes évoluent souvent sur des sites éphémères. Nous allons avoir des zones en continues et cela va changer la donne au niveau des ateliers. La difficulté sera bien présente et c’est très bien.

Quel est l’objectif d’un sélectionneur national sur une Coupe de France comme à Epône ?

Ma présence va être plus axée sur les jeunes pour essayer de repérer des potentiels. L’objectif sera ensuite de les faire évoluer pour les intégrer. Ils pourront ainsi, à partir de 17 ans, participer à des stages « Relève » comme celui organisé aujourd’hui. Nous souhaitons pouvoir ensuite les mettre en action sur des courses internationales et des Coupes du monde. Il y a une grosse difficulté en Trial : les juniors se retrouvent directement classés avec les Elites. Le gap entre les catégories jeunes et Elite au niveau international est donc vraiment important. Notre rôle est de repérer les hauts potentiels et de les épauler lors de stages comme celui-ci. Nous avons besoin d’étoffer, de redonner une grosse dynamique que la Fédération a envie de porter pour réussir à maintenir nos potentiels dans une dynamique de progression.  Nos pilotes ne doivent pas s’essouffler avant d’arriver au haut niveau, soit par manque de concurrence dans leur discipline, soit par manque de reconnaissance pour certains. Voilà pourquoi, nos stages se révèlent aussi importants.